Histoire de La Clairière

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Le pasteur Wilfred Monod, un des initiateurs du christianisme social, créé La Clairière.

La Clairière se définissait à l’origine comme un centre d’activité chrétienne, sociale, fraternelle, organisée par l’Église de l’Oratoire du Louvre. Son but : aider les enfants, les femmes et les hommes à surmonter leurs difficultés matérielles dans le respect de la dignité humaine.
Durant la Seconde Guerre mondiale, La Clairière, avec l’aide de son directeur, le Pasteur Paul Vergara et de l’assistante sociale Mlle Guillemot, sauvera de la déportation des dizaines et des dizaines d’enfants juifs. Tous deux recevront la médaille des « Justes des Nations ».

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Presque cent ans après la création de La Clairière, le centre de Paris s’est transformé, mais le combat contre les mêmes difficultés sociales (pauvreté, exclusion, délinquance…) qui avaient justifié la fondation de La Clairière est toujours d’actualité.

 


 

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La Clairière à travers les grandes étapes de son histoire.

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  Fondation : 1911

– La Clairière, un jeudi après-midi, en 1911 –

➜ Le Pasteur Wilfred Monod fonde La Clairière.
C’est sous le patronage de l’Eglise Réformée que Wilfred Monod est appelé à assurer une éducation religieuse aux jeunes protestants du quartier des Halles et à recevoir les enfants des familles défavorisées.
Il s’installe d’abord boulevard Bonne Nouvelle puis au 60 rue Greneta où il fonde ‘L’Ecole du Jeudi’.

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A ses cotés, Madame Guy-Baër, paroissienne de l’Oratoire et forte personnalité dont l’énergie fédératrice fut indispensable à la bonne marche du projet.
Il lui propose de renommer cette Oeuvre Sociale ‘La Clairière, « un espace défriché, libre et clair dans la sombre forêt ».

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  1935

L’œuvre sociale obtient le statut d’Association loi 1901.
Les objectifs religieux disparaissent des statuts.

  1939 – 1945

La Clairière durant la deuxième guerre mondiale
Sans que soient interrompus les divers services rendus aux habitants du quartier, petits et grands, La Clairière devient, dès le printemps 1943, l’un des relais les plus importants de ce qui allait devenir le Conseil National de La Résistante.

Elle sert notamment de point de contact et de « boîte aux lettres » entre la zone nord et la zone sud et abrite émetteurs, récepteurs, stocks de journaux clandestins, armes… [/su_column] [su_column size= »1/3″]

  1943

1614260_1491998364349116_1951317565884130479_o 10308173_1491998161015803_9137303334994461527_n 10292449_1491994124349540_679703725075145355_n – Le pasteur Paul Vergara et l’assistante sociale Marcelle Guillemot –

La Clairière joue un rôle de plaque tournante d’un réseau de sauvetage d’une soixantaine d’enfants juifs.
Le pasteur Paul Vergara, successeur de Wilfred Monod, prend l’initiative avec sa femme Marcelle et l’assistante sociale Marcelle Guillemot d’une opération de sauvetage d’enfants juifs dont les parents ont été déportés afin de les cacher en lieu sur avant d’être confiés à des familles d’accueil dans le plus grand secret.

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Ce lieu sûr n’est autre que La Clairière.
Il est expliqué au voisinage qu’il s’agit de réfugiés victimes de bombardements. De fausses identités sont établies. Les enfants sont confiés à de nouvelles familles d’accueil. L’opération est un succès.
Le pasteur Vergara surveillé par la Gestapo doit fuir, Marcelle Guillemot doit se mettre au vert à la Campagne. Tous les deux resteront ainsi cachés jusqu’à la libération.
Pour leurs actions au péril de leur vie, Marcelle Guillemot et Paul Vergara recevront le titre de JUSTE DES NATIONS. Une plaque commémorative est apposée depuis 1995 à l’entrée de la Clairière à leur mémoire.

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   1961 – 1973

DOUZE ANNÉES CRUCIALES : 12 années essentielles pour comprendre ce qu’est devenue La Clairière au début du XXIeme siècle.
Après la guerre et durant un peu plus de dix ans, la Clairière reprend ses activités tout en opérant d’importantes mutations.
Les années 60 à 70 sont cruciales quant à l’évolution de l’association.

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Lorsque le pasteur Christian Mazel devient directeur de La Clairière, il s’agit encore d’une œuvre paroissiale dont les seules ressources proviennent de l’Oratoire. Les ‘travailleurs’ sont des bénévoles issus de l’Oratoire et le pasteur suffragant de la paroisse.
Durant ces 12 années, La Clairière évolue : elle s’agrandit, le budget est multiplié par 10, les subventions publiques s’accroissent. Elle se transforme de telle façon que les années qui succéderont permettront de mener à bien le parcours entamé jusque là.

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   1973 – 1980

VERS LA NOUVELLE CLAIRIERE : Nicolas Bernard, premier directeur laïque de La Clairière, donne un élan nouveau.
Pour la première fois, une personnalité laïque prend les rênes de la Clairière.
Les revenus s’accroissent du fait de subventions publiques de plus en plus importantes dans le budget.
Le ‘club des enfants’ du mercredi ne comporte plus d’enseignement religieux. De nouvelles activités sont proposées : rattrapage scolaire, cours d’alphabétisation aux femmes du quartier et nouvellement immigrées, cours de couture, consultation du planning familial, aide sociale, médecins bénévoles…

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   1975

La Clairière devient Centre Social et de Prévention, se réorganise et se professionnalise.
Le 16 mai 1975, elle est officiellement reconnue comme Centre Social, facilitant ainsi ses ses relations avec certaines administrations, notamment la Caisse Nationale d’Allocations Familiales.
Du même coup, elle rejoint les centaines d’organisations qui mènent un combat analogue au sien.
Presque simultanément, elle est admise dans l’Union des Clubs de prévention. Ainsi, elle acquiert les avantages similaires aux autres clubs quant à la circulation des idées et à l’action collective auprès des pouvoirs publics.

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   Années 80

Développement du Centre social et prévention spécialisée
La Clairière se divise désormais en 2 pôles :
1) le Centre Social qui assure une permanence et propose une aide à la petite enfance, à l’enfance (accompagnement scolaire), aux jeunes, aux adulte (alphabétisation, formation…), aux parents, et une aide au logement.
2) La prévention spécialisée assure un travail de rue, des ateliers pour les jeunes (sports, camps de vacances, théâtres…).

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   LA CLAIRIERE DE 1980 A AUJOURD’HUI

L’association n’a jamais cessé de se transformer et de s’adapter aux mutations sociales et économiques intervenues aussi bien dans le quartier que dans la société française.
Elle a appris à travailler en réseau avec d’autres associations, établissements scolaires et centres sociaux.

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   1988

La Clairière reçoit la Médaille des Justes pour l’action du Pasteur Paul Vergara et de Marcelle Guillemot
Le 30 août 1988, Yad Vashem a décerné au Pasteur Paul Vergara et à sa femme Marcelle le titre de Juste parmi les Nations.
Marcelle Guillemot sera elle nommée Juste en 1989.
Ce titre est une reconnaissance de leurs actions durant la guerre : Marcelle Guillemot, Paul Vergara et sa femme Marcelle ont, au péril de leurs vies, accueilli et aidé des enfants juifs persécutés et des dirigeants du Conseil National de la Résistance.

 

Source : Comité Français pour Yad Vashem : http://www.yadvashem-france.org [/su_column] [/su_row] [su_row] [su_column size= »1/3″]


  1992

BATI’RE, création d’une entreprise d’insertion
Cette entreprise a pour vocation l’insertion par le retour à l’emploi, en proposant des accompagnements et une formation professionnelle dans les domaines du second œuvres : maçonnerie, plomberie, entretien, démolition, rénovation…

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  1999

TAC – Travail Au Clair -, création d’une association intermédiaire
Pour renforcer le travail de BATI’RE, une association intermédiaire TAC s’emploie à accompagner des personnes suivies par le Centre Social et la Prévention Spécialisée vers une remise à l’emploi progressive (mise à disposition du personnel pour différents travaux sur le quartier…).

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  2003

EPN, création d’un Espace Public Numérique
… ou l’informatique pour tous.
Sous le financement de la Ville de Paris, cet espace permet l’accès à un espace informatique et des cours spécialisés.

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  2006

Un Monde Gourmand, création d’une deuxième entreprise d’insertion
C’est le projet Table du Monde déjà en place au sein du Centre Social un vendredi par mois qui conduit à la naissance d’une entreprise de traiteur et de restauration : Un Monde Gourmand.
Elle permet permet à des personnes issues de l’immigration et/ou de la grande précarité ayant des envies et/ou des compétences culinaires d’expérimenter une insertion professionnelle en vue de leur insertion globale.
www.mondegourmand.com

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  2011

 Centenaire de La Clairière

 

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  2012

La Clairière reçoit la Médaille de la Ville de Paris


  2013

Obtention du label IDEAS

Labellisation d’association avec 120 critères de bonne gestion, vérifiés tous les deux ans.
www.ideas.asso.fr/fr/associations/la-clairiere

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  2013

La Bulle d’Air, création d’un Lieu d’Accueil Enfant/Parent

Déclinaison de la Maison Verte de Dolto (accueil avec une éducatrice de jeunes enfants et deux psychologues) en vue de soutenir la fonction parentale chez les parents ; entrée anonyme et gratuite pouvant servir aussi à l’ensemble du public parent de la Clairière.
www.labulledair.org

 

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